11/10 times i'll be there for you

ft. tom holland

- Paul "P Cure" Couture -

• I used to feel so devastated, at times I thought we'd never make it
But now we on our way to greatness and all that ever took was patience•

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• SIGNE ASTROLOGIQUE: Sans aucune surprise, Paul est capricorne. Comme chaque personne de ce signe, il est de nature introverti, semble être dans le contrôle permanent. En réalité, c'est un garçon sensible qui est en constante réflexion sur ses émotions, tentant d'y mettre un mot. • LIEU DE NAISSANCE: Il est né à Toronto, au Canada.  Bien loin de l'ambiance australienne il a vécu entre les flocons de neige canadiens et les panneaux publicitaires new-yorkais. • FAMILLE: Paul vient d'une famille aisée, assez connue dans le district canadien. Son père est en effet le conseiller économique du ministre des finances canadien. Sa mère quand à elle est directrice du Musée royal de l'Ontario. Ces figures paternels ont fait la une des magazines à chaque fois que cette dernière tombait enceinte. Paul a un frère plus âgé, suivant les pas de leur père et une sœur, beaucoup plus rebelle qui tourne actuellement à Miami pour une télé-réalité. Il vit dans une famille où il ne s'est jamais senti à l'aise. • À SYDNEY DEPUIS: Il est arrivé il y a une semaine. Lorsqu'il a su qu'il avait été accepté pour un programme d'étude à l'étranger, il n'a pas bien attendu et a tout fait pour partir au plus tôt de l'Amérique. Avide de nouvelles découvertes, sensations. Il ne se sentait pas apte à continuer de vivre dans l'oppression permanente de sa famille. • STATUT CIVIL: Paul n'a jamais été en couple. Il ne sait pas séduire, il ne sait pas remarquer lorsqu'une fille est sur lui. Bien que certain de son orientation sexuelle pour avoir aimer en secret la même personne pendant trois ans, il n'est pourtant pas sûr d'un jour savoir offrir son amour à une personne. • AMBITIONS ET RÊVES:  Paul n'est pas un garçon si ambitieux que cela. Il évoque de nombreux projets, semble organisé et sûr de lui. Mais dans le fond, il ne rêve que de partager sa vision de la vie à travers des textes qui lui permettent de vivre. Il rêve à une expression complète, totale, sans la pression des normes. • REGRETS ET DÉSILLUSIONS:  Il a longtemps cru en l'humain et ses qualités qui pouvaient tout surmonter. Il s'est rapidement rendu compte que l'Homme est un lâche et stupide. Bien plus proche de son chien il n'a aujourd'hui plus aucune désillusion, on lui reproche un pessimiste agaçant. Il se dit juste terre-à-terre et c'est ce qui lui permet notamment de n'avoir aucun regret, si ce n'est celui de ne pas être parti plus tôt de chez ses parents. • PLAT ET BOISSON PRÉFÉRÉS: Passionné de cuisine raffinée il n'est pas rare de le voir être servi dans les meilleurs restaurants des capitales. Il est attaché à la "bonne cuisine", aux mets réalisés avec soin. Tout ce qui est à base d'avocat lui est un délice pour autant. Mais toujours avec une goutte de rouge. • LANGUES PARLÉES ET SPORTS PRATIQUÉS: Il a pratiqué du tennis pendant quelques années. Il a continué au lycée pour avoir un meilleur dossier. Il n'était pas le premier de sa promo car sa seule motivation était la fierté de ses parents, mais il était assez bien classé pour faire la différence. Paul s'en sort davantage en langue par contre. Il maîtrise l'anglais et le français à la perfection. Il a apprit le japonais seul et étudie l'allemand en classe. Des langues sans racine commune, dont il ne peut s'appuyer sur aucune. Et pourtant.• PÉRIODE DE L’ANNÉE PRÉFÉRÉE: L'hiver. Non pour le froid et les thés chauds près de la cheminée. Mais pour les faiblesses éclairées des humains. C'est une période où chaque personne est confrontée à ses démons, où son caractère ressort dans les moindres failles. Il aime cette période pour l'authenticité qu'elle dévoile. • TRAITS DE CARACTÈRE: patient, concentré, réfléchi, imprudent, obstiné, introverti, fidèle, antipathique • CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES: Des cheveux qui bouclent à la moindre goutte de pluie, des mèches enroulées au niveau des tempes qui agacent Paul. Mais l'on peut également remarquer un tatouage réalisé avec une aiguille. Vieille erreur d'adolescence lors d'une soirée beaucoup trop arrosée. Ce sont deux petites lettres en majuscules "LA" qui signifient tout simplement la fameuse ville américaine, justement où cette soirée a eu lieu. Comme si cette ville devait devenir le symbole de débauche de Paul.

forever in my mind:

Le sac balancé avec désinvolture. Un soufflement. Tu n’avais rien du garçon bien élevé par une famille trop lisse d’apparence. Tu n’avais rien à voir avec ton grand frère si parfait aux yeux de tous. Tu étais le garçon renfermé, le gars solitaire totalement antipathique et froid, qui finirait tout seul, grognon et sévère. Ils n’avaient pas tort. Tu appréciais à peine ta présence, alors celle des autres encore moins. Et mieux valait ne pas parler de tes parents qui pour toi incarne la médiocrité humaine à son paroxysme. Ils étaient obsédés par l’apparence, oubliant qui ils sont vraiment, ne vivant que pour l’image. Alors chaque moment passé en leur compagnie n’était que conflit et tension. Tu tentais de leur montrer leur vrai visage, de les faire changer d’avis, mais ils étaient obstinés. « C’est le travail qui veut ça » prétend le père. Tu ronchonnais. Donc lorsqu’on te proposait un gala de charité tu n’acceptais. Préférant une nouvelle fois être seul, chez toi, à manger des cheese en écrivant des papiers que tu déchireras quelques secondes plus tard.

Plongé dans ton cahier, tu n’observais rien aux alentours. Impassible tu répondais à tes exercices tel un élève modèle. Le français était le seul cours que tu appréciais réellement et dans lequel tu t’investissais. Le professeur faisait émerger des petites créatures comme toi. Il vous laissait exprimer votre créativité à tel point que plusieurs concours d’écriture avaient été gagné par le lycée depuis qu’il enseignait. « Paul Couture ? » tu lâchais un grognement à l’entente de ces mots dont tu n’accordais aucune importance. Tu étais inspiré, rien n’allait gâcher cette fibre. « Désolée de te déranger mais c’est important » elle insistait, sans réellement savoir où se placer. Elle manquait d’autorité face à toi, elle la fille du lycée qui savait tout gérer même les étudiants. Et pourtant, sans son regard océan plongé dans le tien, elle n’arrivait à t’atteindre à ce moment-là. « Ce sont les résultats pour ta candidature en Australie. Si elle est favorable tu dois aller directement au bureau de la gestionnaire ». Le terme Australie t’avait soudainement frappé. Ton échappatoire. Ta possibilité de partir de tout ce vacarme. Mais d’elle aussi. Quand tu levas la tête tu la vis elle, ton dossier entre les mains, la lèvre mordue. Elle était incroyablement belle. Malgré tous les compliments, tous les garçons qui lui couraient après elle manquait toujours confiance en elle. Ça se voyait, elle n’avait jamais les épaules bien relevées. Et tu étais fou amoureux de toutes ces failles que tu percevais en elle, cette vivante qui arrivait à faire battre un cœur si froid. Pendant des années vous ne vous êtes qu’échanger des modalités ? Etait-ce le moment tant attendu ? Le rapprochement allait-il enfin se faire ?

Tu avais rencontré cet étudiant à un cours d’expression littéraire journalistique. Il était l’opposé de toi. Un garçon sûr de lui, qui n’hésitait pas à bousculer avec ses Jordan la moindre personne qui le bousculait. Il semblait sorti d’un autre monde avec sa coupe afro et ses goûts us oubliés par la plupart. Mais vous vous êtes directement entendus. Tel le yin et le yang vous avez dès lors passés toutes vos journées ensemble, formant certainement le plus beau couple de la fac. Les rumeurs circulant sur ta probable homosexualité c’étaient propagées tellement rapidement. Il s’en foutait lui bien sûr, il savait qu’il pourrait toujours coucher avec des filles de son quartier sans problème. Toi, tu ne savais pas encore si ça t’atteignait. Alors que tu étais sur ton fil Instagram tu tombas sur une photo. Elle était là, en maillot de bain, en vacances avec ce bellâtre. Une simple phrase en description mais qui te fit vite comprendre l’identité de cet inconnu. « I would never let you go » suivit d’un cœur, comme si ce n’était pas déjà assez cliché. Et si elle pensait que tu étais gay aussi ? Si elle savait que tu aimais les filles se serait-elle rapprochée de toi ? Tu te crispais, regardait ton meilleur ami. Elle avait réussi à te donner la force, la rage d’écrire. Elle qui comptait tellement pour toi sans le savoir était une nouvelle fois un élément déclencheur. « J’suis prêt » que tu balançais à ton coéquipier. Il frappa entre ses mains, prit son bandeau comme à chaque situation sérieuse et sortit un calepin. « T’écris, je fais le flow ». Et voilà comme P Cure est né. Le rappeur à l’accent canadien qui perce en Australie. Le rappeur qui ne se montre pas. Le rappeur qui parle de l’infâme humanité, mais qui, sans le vouloir, donne de l’espoir en tous ses jeunes. P Cure transcende.

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche .