(ash) going down in flames

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- Ashley Hamilton -

• J'SAIS BIEN QUE TU VOUDRAIS M’AVOIR EN FACE DE TOI,
POUR M’ATTRAPER, ME SECOUER, ME D'MANDER POURQUOI J’AI FAIS ÇA.
LA VÉRITÉ C’EST QUE JE SAIS PAS, JE RÉFLÉCHIS PAS TOUJOURS
TU M’CONNAIS •

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• SIGNE ASTROLOGIQUE: scorpion, tu consultes machinalement l'horoscope du matin même si t'affirme ne pas accorder le moindre crédit à ces conneries. et quand une nouvelle désagréable te tombe sur le coin de la gueule comme l'avait prédit ton foutu journal, tu jures contre le ciel comme si ça avait une incidence divine en te disant que t'aurais mieux fait de t'y préparer.
• LIEU DE NAISSANCE: écrire ici.
• FAMILLE: c'est le tourment qui te tord les boyaux chaque fois que ton regard se heurte à celui de ton père, imperturbable, d'une froideur marmoréenne. cet air hautain qui te juge toujours pour en venir à l'immuable conclusion que tu n'es pas digne, et l'incompréhension de son erreur dans ta conception. ce père à l'éducation rigide et violente, nourri d'espoirs et d'attentes que tu n'as jamais pu combler malgré tes innombrables efforts. tu n'es qu'un échec qu'il tente d'oublier, et que tu t'obstines à vouloir satisfaire sans véritablement comprendre pourquoi. au fond tu crois qu'à la mort de ta soeur tu t'es pris de pitié pour un homme que tu aurais du davantage détester. parce que c'est lui qui lui a arraché sa candeur et son âme, elle qui a été plus forte que toi pour renoncer. à croire qu'il y a vraiment un truc qui ne tourne pas rond chez toi.
• À SYDNEY DEPUIS: écrire ici.
• STATUT CIVIL: ton statut de célibataire s'ajoute à la longue liste de déceptions causées à tes parents. ils avaient pourtant cru que tu finirais par leur offrir un héritier qu'ils pourraient enfin façonner à leur image, ne pas tout rater cette fois, avoir une chance de recommencer. fiancé pendant près de huit mois, la belle créature n'avait finalement pas résisté à l'engrenage terrible du casino et des dégénérés qui te servent d'amis. pas foutue de comprendre ton implication dans cet univers malsain, elle s'était raccrochée à l'idée de ta fortune pour supporter l'insupportable. puis ta sœur était morte, et la réaction de ta famille l'avait glacée. constance t'avait échappé, et tes espoirs de combler enfin tes parents avec elle. incapable d'articuler la vérité, que ton attirance se porte davantage vers les nuques dégagées et les musculatures bien dessinées plutôt que les décolletés aguicheurs, tu continues de chercher vainement une femme à accrocher à ton bras. cette confession marquerait la fin définitive de toute relation avec tes géniteurs, aussi tu as soigneusement choisi de l'étouffer pour te plier à leurs volontés. et même si ceux qui te sont les plus proches se doutent et se foutent éperdument de tes préférences, ton obstination ridicule à le nier les pousse à s’engouffrer dans la brèche.
• AMBITIONS ET RÊVES: échapper à cette vie trop étriquée, aux attentes démesurées. déchirer cette partition que t'es incapable de jouer depuis longtemps, lassé par les fausses notes et la lutte désespérée que tu mènes pour suivre le rythme. t'as juste envie de construire un truc à toi, quelque chose qui a du sens. simplement pouvoir respirer. alors tu bâtis progressivement ton projet de restaurant populaire, dans le plus parfait des secrets. même si t'as l'angoisse de tout faire foirer au creux du bide, t'es bien décidé à le laisser exister, ce putain de rêve trop longtemps refoulé aux côtés de ses semblables abandonnés. parce qu'il impulse une énergie nouvelle à ton coeur atrophié, et que t'en as sacrément besoin. faut croire qu'au fond, t'es pas totalement prêt à te laisser crever de l'intérieur.
• REGRETS ET DÉSILLUSIONS: tout. tout. tout. si tu pouvais tout refaire en un claquement de doigt, ton index gratterait ton pouce des centaines de fois. juste au cas où ça ne marcherait pas du premier coup. des regrets t'en trimbales tellement que tu commences à ployer sous leur poids, plus assez fort pour tous les supporter. être né là, avoir cédé, ne pas l'avoir sauvée, être un faible. être ce type que tu mates dans la glace tous les matins, inachevé, peureux, un pied déjà dans la tombe. tu lui craches à la gueule, et tu refuses qu'il continue de subir ta vie.
• PLAT ET BOISSON PRÉFÉRÉS: écrire ici.
• LANGUES PARLÉES ET SPORTS PRATIQUÉS: écrire ici.
• PÉRIODE DE L’ANNÉE PRÉFÉRÉE: écrire ici.
• TRAITS DE CARACTÈRE: empathique, tu ne peux pas t'empêcher de ressentir à la place des autres, de te laisser submerger, envahir constamment par les émotions. les leur, les tiennes, tu gères mal le phénomène et t'es souvent pris de remords d'avoir agi comme un enculé sans y avoir réfléchi à deux fois. pourtant t'es rarement foutu de t'excuser par fierté mal placée, aussi t'amorces parfois un semblant de repentir à ta manière. jusqu'au prochain coup de sang. et cette empathie te rend sûrement trop indulgent, parce que t'es capable de tout comprendre, même les comportements qui t'agacent profondément.
impulsif, tu te laisses guider par ces bouffées qui te rongent le coeur et l'esprit, cette rage qui va et qui vient à la moindre parole de travers, au moindre coup de poignard lardé dans ton égo. tu pètes un plomb, tu gueules, t'envoies chier tout le monde. tu frappes même, en de rares occasions, et tu te détestes de l'avoir fait. parce que c'est dans ces moments-là, que t'es convaincu que tu vaux pas mieux que ton père et qu'il vaut mieux te flinguer avant de lui ressembler. au moins toi, t'auras pas de gosses à bousiller.
entier, tu fais rarement les choses à moitié, et t'éprouves jamais à moitié. tu peux te marrer comme le dernier des imbéciles pour une connerie, titiller, provoquer, enlacer et rajouter de la putain de chantilly sur le gâteau parce que t'es bien luné, comme grogner toute la journée, distribuer des saloperies, rechigner au contact et menacer de démissionner parce que t'es en train de passer une bonne journée de merde. et en ce moment, tu grognes beaucoup.
facile à déchiffrer, y'a qu'à regarder ta gueule pour comprendre exactement ce qui se passe dans ta caboche. t'as horreur d'être aussi prévisible, aussi facile à cerner. tu vois ça comme une faiblesse, toi qui es entouré de ceux qui savent si bien simuler, si bien manipuler. tu leur arrives pas à la cheville, et t'as pas conscience que c'est une chance plutôt qu'une malédiction. parce que si tu l'avais été un peu plus, peut-être que ton paternel t'aurais considéré.
tête de con, tu ne supportes pas que tes mensonges soient exposés et qu'on te mette l'évidence sous le pif. aussi, tu te démènes avec acharnement pour démontrer qu'ils ont tort, et que t'as raison. t'es capable de passer une semaine entière à être le bourreau du nouveau commis de cuisine parce qu'un abruti a eu le malheur de suggérer un sentiment pas clair, jusqu'à ce qu'il dégage de ta putain de cuisine. que ce que tu veux garder pour toi soit étalé sur la place publique, c'est ton angoisse la plus totale, aussi t'es bien décidé à ce que ta volonté de quitter le casino reste un secret jusqu'à l'instant T.
peu rancunier, t'arrives pas à nourrir de la haine envers quelqu'un pendant trop longtemps, en dehors de toi-même. même ton père, t'y arrives pas. on peut te faire les pires crasses du monde, c'est limite si t'en redemandes pas. t'apprends pas de tes erreurs, de tes déceptions avec les gens. tu dois avoir des tendances masochistes, un truc comme ça.
en insécurité perpétuelle, t'as aucune confiance en tes capacités. à force de te l'entendre répété, tu l'as intégré : t'es un putain de bon à rien. et ce en dépit de ta réussite professionnelle qui a permis au restaurant du casino de décrocher une étoile, parce que t'es convaincu que ton père a versé une liasse de billets aux noms inscrits sur son carnet d'adresse et que cette distinction est aujourd'hui en péril par ta faute. puisque tu gâches toujours tout. t'es persuadé que tout ce que tu touches finis par crever, et que tu réussiras jamais à construire quelque chose avec des fondations solides. même ton putain de cactus n'a pas survécu, et sa mort t'a touché d'une façon totalement disproportionné. tu n'sais pas trop comment t'arrives encore à t'obstiner avec ton projet, et au fond de toi t'as la certitude et l'angoisse que t'arriveras pas à aller jusqu'au bout. déjà les emmerdes surgissent, et tu meurs de trouille de voir ton espoir s'évaporer.
analytique, t'as toujours besoin de démêler les fils pour comprendre comment les choses fonctionnent. les gens, en particulier. trouver une explication à tel ou tel agissement, c'est nécessaire pour toi. ça te permet d'accepter le pire, et de subir sans moufter. aussi t'es capable de passer des heures à ressasser une situation, une réaction, juste pour y donner du sens.
• CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES:
un éléphant, gravé à l'encre sur ton poignée droit. à l'époque où tu multipliais les affronts envers le paternel juste pour l'exciter, lui donner une bonne raison de t'en coller une.
quelques fines cicatrices ici et là qu'on peut noter uniquement en t'examinant scrupuleusement du regard, et une brûlure marquée à la base de ton cou, que t'expliques par une maladresse infantile avant de détourner habilement le sujet.

- KEEP ON MOVING TO THE FIRST RAY OF DAWN -
Ici, vous avez le choix entre écrire une anecdote de vingt lignes minimum ou d'énumérer des tics, des manies, des précisions sur votre personnage en un minimum de sept points. Cette partie est obligatoire et n'est pas négliger puisqu'elle apporte des informations importantes sur votre personnage et permettra aux autres membres de mieux le connaître.